Exclu : la pop transhumaniste de M O R S E ne ressemble à rien d’autre, et c’est tant mieux

Parfois c’est un peu chiant d’être un humain. Il faut se trainer un corps un peu lourd, subir la comparaison avec des pairs d’une bêtise incommensurable, savoir qu’on sera bientôt à la merci des intelligences artificielles... Du coup, il nous arrive de penser qu’il vaudrait mieux être une machine et avoir un réseau de fils électriques à la place des neurones et des cordes vocales.

Chose que semble avoir compris M O R S E, qui délivre avec son nouvel EP, Volume 1, quatre titres tortueux, dans lesquels l’hardtune règne en maître et où les beats ne sont pas là pour vous faire taper du pied, mais pour passer d’un hémisphère de votre casque à l’autre, sans prévenir.

L’ensemble est assez déconcertant, très expérimental, les paysages délivrés par les quatre morceaux ne ressemblent pas à grand chose qu’on a entendu jusqu’alors.

META (feat. MIGU)

03:28

Pourtant, le musicien nous a expliqué avoir voulu y réunir toutes ses influences : "J’avais très envie d’y mettre tout ce que j’aime sans trop les distinguer. Trap, experimental, électronique… mais avec aussi le besoin de faire des chansons et d’avoir une forme pop."

Il nous faudra un peu de temps pour digérer tout ça, et pour ne rien gâcher, on retrouve dans l’EP une collaboration avec Migu (qui a travaillé avec le rappeur Bones), ou encore avec Swan Meat. C’est en exclusivité ci-dessous, et ça sort très bientôt.